N O E U D S U D V I E R G E - 1 0 S E P T E M B R E 2 0 2 5
Le Soleil en Vierge et Mercure - qui maîtrise le signe - approchent de leur conjonction au Noeud Sud. Ce passage pose le problème d’un mental qui ressasse et nous empêche par là de résoudre les problèmes et de guérir. Cette saison des éclipses demande au contraire de lâcher le mental en acceptant ce que la vie nous donne comme épreuves (Gestas). Ne pas chercher d’emblée à tout comprendre. Vivre dans l’instant - sans calculs, sans anticipation, sans suppositions - et suivre le courant de l’existence, ce que la vie présente d’inattendu.
Le noeud sud en vierge met l’emphase sur notre blessure d’infériorité et nos mémoires d’humiliation. L’automatisme qui en résulte est une quête de perfection qui peut rendre obsessionnel et maniaque, une tendance à voir ce qui ne va pas et à critiquer rapidement les situations, les autres et nous-même. La critique c’est la blessure des amoureux de la vie que les réalités de l’incarnation humaine ont déçu. Alors on s’impose des réglementations strictes, on devient rigide, inflexible. On somatise. La Vierge en nous a beau connaître sa souffrance, elle ne l’a jamais acceptée. Et c’est ce qui nous empêche d’accéder à un Tout beaucoup plus vaste.
Le noeud nord en poisson nous mène vers la voie de l’Âme. Il nous enseigne que la vie ne se raisonne pas, ne se prévoit pas.
Les situations auxquelles nous faisons face en ce moment nous enjoignent à abandonner nos préjugés pour ouvrir. À avoir la foi. À dépasser les limites que nous nous sommes imposés. À nous rappeler que, comme l’écrit François Cheng, « la vie ne nous appartient pas, c’est nous qui lui appartenons. Elle est transcendante pour la simple raison que tout en palpitant au plus intime de nous, elle est infiniment au-dessus et au-delà de nous. Nous ne pouvons que nous en remettre à elle en toute confiance. »